22 décembre 2011

Urbex... Suite


On continue l'exploration de cette filature restée quasi en l'état avec les machines, trop imposantes pour être sorties de l'usine et donc restées en place.

Il y a dans ce seul bâtiment au moins une dizaine de machines de ce genre, de générations différentes mais qui mesurent toutes dans les 50 mètres de long. Étant donné les mécanismes utilisés, je dirais qu'une fois tout ça en route en même temps, ça devait vite devenir assez invivable au niveau décibels.

Ce que nous avons pu voir sur le site montre que la filature recevait des barils de pur coton (de très bonne qualité, nous avons pu y toucher). Ce coton était filé sur ces machines mais il y avait aussi des dispositifs prévus pour teinter la fibre car nous avons retrouvé du coton teinté et des nuanciers. Les principaux clients étaient Français et c'est peut être ce qui a perdu cette société : Ces clients ont fini par se fournir en coton directement teinté afin de réduire les coûts et ne plus avoir cet intermédiaire dans leur processus d'approvisionnement.

Triste et dure réalité.

1 commentaire:

Gregory Lopez a dit…

cela représente assez fidèlement l'état de l'industrie en France.
On a préféré le nucléaire, les avions et les satellites.
Par contre, quand le vent aura tourné et le temps passé, je te déconseillerai d'aller visiter les anciens sites nucléaires abandonnés...